Le ministère de la santé et de l’hygiène publique a lancé un projet de renforcement de la capacité de réponse aux urgences de sécurité sanitaire des aliments et d’amélioration de la qualité sanitaire de l’alimentation de rue au Burkina Faso, au Mali et au Sénégal. L’objectif principal est de garantir des aliments propres à la consommation en intervenant tout au long de la chaîne alimentaire et en coordonnant les actions de plusieurs secteurs.
Le projet, qui a été lancé le lundi 27 novembre 2023 à Ouagadougou, a pour but d’atteindre quatre objectifs clés. Tout d’abord, il vise à améliorer la qualité du dispositif d’inspection de la restauration de rue dans les trois pays. Ensuite, il vise à revoir la qualité de la production des aliments de la rue en accompagnant les petites productions pour que les produits mis sur le marché soient de qualité. Troisièmement, il s’agit d’améliorer la communication et l’information des populations en leur permettant de choisir des produits de qualité et en connaissant les critères qui leur permettront de rester en bonne santé. Enfin, le projet vise à se doter d’un dispositif pour produire des données. À cet effet, le Burkina sera renforcé pour disposer d’une plateforme électronique de collecte et d’échanges de données en relation avec la sécurité sanitaire des aliments.
Le projet a été lancé par la conseillère technique du ministre de la santé et de l’hygiène publique, en présence de Dr Mamadou Ndiaye, expert en sécurité sanitaire des aliments à l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Dr Ndiaye a souligné l’importance de ce projet pour la sécurité alimentaire de la région. Il a également souligné que la qualité de l’alimentation de rue était particulièrement importante dans les pays concernés, où de nombreuses personnes dépendent de la nourriture vendue dans la rue pour leur subsistance.
Le projet est une initiative importante pour la sécurité alimentaire de la région et pour la santé des populations. En améliorant la qualité des aliments de la rue et en renforçant le dispositif d’inspection, il contribuera à réduire le risque de maladies d’origine alimentaire. En outre, en améliorant la communication et l’information des consommateurs, il leur permettra de faire des choix éclairés et de protéger leur santé.
Estelle KONKOBO
