17 mai 2024

Le ministre en charge des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, a indiqué, mardi à New York, que la résolution de la crise sécuritaire au Burkina Faso et dans l’Alliance des Etats du sahel (AES), constitue un passage obligatoire pour la survie de toute la sous-région.


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«La résolution de la crise sécuritaire au Burkina Faso et dans l’AES, est un passage obligatoire pour assurer la survie même de toute l’Afrique de l’Ouest», a déclaré le ministre en charge des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré.

Le chef de la diplomatie burkinabè, lors d’une audience avec la secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix des Nations unies, Mme Rosemary Anne Dicarlo, a exposé ce mardi 30 avril 2024, la situation qui prévaut au Burkina Faso, au Mali et au Niger.

Karamoko Jean Marie Traoré a expliqué à la diplomate onusienne l’attitude de la communauté internationale face à la guerre que mènent les pays de l’AES contre le terrorisme.

«La situation que nous vivons n’est pas évaluée avec justesse ; c’est une crise négligée alors qu’elle devrait interpeller le monde entier. Nous ne nous sentons pas écoutés et quand nous sommes écoutés nous ne sommes pas compris», a-t-il déploré.

D’où l’appel du ministre Traoré à la communauté internationale, d’avoir une bonne compréhension de la situation que travers ces pays.

Le ministre Traoré a, par ailleurs, relevé que c’est l’absence de solidarité de la CEDEAO vis-à-vis des pays en crise qui a poussé les trois Etats à prendre leur responsabilité en créant l’AES, en vue de mutualiser leurs forces pour combattre le terrorisme.

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