22 mai 2025

Après la sortie fracassante d’Usain Bolt, c’est au tour du rappeur ghanéen Sarkodie de s’exprimer vigoureusement contre les accusations de soutien “payé adressées à certaines figures africaines engagées en faveur du président burkinabè Ibrahim Traoré. Dans une déclaration sans ambiguïté, l’artiste dénonce le traitement réservé par certains médias occidentaux, notamment RFI, France 24 et Jeune Afrique, à ceux qui prennent fait et cause pour les dirigeants africains considérés comme libres et indépendants.

« Je suis africain, originaire du Ghana, un pays que l’on appelle indépendant, mais où l’Occident continue de tirer les ficelles », déclare-t-il d’entrée de jeu.

Face aux insinuations de manipulation ou de financement extérieur, Sarkodie répond fermement :

« Je ne suis pas un influenceur sous contrat. Je suis un artiste libre, avec une conscience et une voix que vous ne contrôlez pas. »

L’auteur de nombreux titres à succès estime que le soutien à Ibrahim Traoré s’inscrit dans un élan de dignité panafricaine, et non dans une logique mercantile :

« Le Burkina Faso a un homme debout, qui refuse l’humiliation, l’exploitation, et l’occupation masquée. Un homme qui dérange, parce qu’il est libre, incorruptible et aimé de son peuple. »

Il poursuit en évoquant les stigmates encore visibles de l’ingérence occidentale au Ghana, son pays d’origine, affirmant que l’Afrique n’est plus dupe des anciens mécanismes de domination :

« On a changé les chaînes, mais pas les maîtres. Et vous pensez qu’on ne voit rien ? »

En conclusion, Sarkodie réaffirme son engagement au nom de la liberté et de la souveraineté africaine :

« Soutenir Ibrahim Traoré, ce n’est pas un business. C’est un devoir. Une fierté. Une alerte. Le vent a tourné. L’Afrique n’a plus peur. »

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