Face aux nombreuses crises et conflits qui sévissent au Burkina Faso, l’État burkinabé a mis en place des institutions qui avaient la charge de mener les démarches de réconciliation et de promouvoir le dialogue entre acteurs. De ses institutions, nous avons le Haut Conseil pour la Réconciliation et l’Unité nationale (HCRUN) et le Haut Conseil du Dialogue social (HCDS).
Malgré la création et la mise en place des institutions que les cités dessus, d’autres acteurs et institutions sont aussi mis sur la touche des questions plutôt évoqué pour la mise en place des institutions à l’image du HCDS et HCRUN. Créée l’une en 2017 et l’autre en 2015, il y a eu la consécration d’un ministère dédiée à la question de la réconciliation sous le second mandat du président Roch Kaboré. À ces institutions s’ajoute le médiateur du Faso, doyenne des institutions devant promouvoir la cohésion et le dialogue.
La création du HCDS en 2017 au terme d’une rencontre gouvernement/syndicat de 2016, n’a pas empêché que des syndicats aillent voir directement le Premier ministre ou demandent à être reçus par une autre autorité que ceux du HCDS.
À quoi a donc servi la création de ses différentes institutions si les raisons pour lesquels elles ont été créées existent et peuvent être gérées par des acteurs et institutions qui existaient déjà de par le passé. Sur le plan économique nul besoin de rappeler qu’elles ont coûté énormément au budget de l’Etat
En rappel, le HCRUN a été créé par le décret n° 2015-1397/PRES-TRANS promulguant la loi n°074-2015/CNT du 06 novembre 2015 portant création, attribution, composition, organisation et fonctionnement de l’institution.
Le HCDS a été créé le 5 mai 2017 par le décret n°2017-0261/PRES/PM/MINEFID/MFPTPS. C’est en 2016 que le gouvernement a marqué son accord pour la création de l’institution au terme de la rencontre gouvernement/syndicat de 2016.
La Rédaction