
Le samedi 8 mars 2025, le Directeur de la Protection des Végétaux et du Conditionnement, Monsieur Békouanan NABIE, accompagné du Chef du Bureau des Douanes de Dakola, Monsieur Amadou KOUTOU, a supervisé une opération de destruction de plus de 60 tonnes de pommes de terre avariées à Ouagadougou.
L’opération a débuté lorsqu’un camion, en provenance d’un pays voisin, a été intercepté par les services des Douanes de Dakola. Suite à un contrôle initial par les Douanes, les inspecteurs phytosanitaires ont été sollicités pour évaluer la qualité des produits transportés. Leur analyse a révélé que la cargaison de pommes de terre, présentant un état de germination avancée, était impropre à la consommation.
Après avoir constaté l’état de germination avancée des pommes de terre, la cargaison a été transportée à Ouagadougou pour être détruite. Par la suite, les pommes de terre avariées ont été remises à une entreprise spécialisée dans la fabrication de composts, afin d’être recyclées et utilisées pour la production d’engrais organiques.

Le Chef du Bureau des Douanes de Dakola, Monsieur Amadou KOUTOU, a précisé que cette saisie est le fruit d’une étroite collaboration entre les services des Douanes et ceux du contrôle phytosanitaire. Il a salué le travail du poste de contrôle phytosanitaire de Dakola, dont le rapport a permis de détecter la mauvaise qualité du produit transporté. « Le rapport du poste de contrôle phytosanitaire de Dakola a indiqué que la pomme de terre était en état de germination, ce qui la rend impropre à la consommation humaine et animale. C’est sur cette base que nous avons obtenu l’autorisation de confiscation et de remise à la Direction de la Protection des Végétaux et du Conditionnement », a-t-il déclaré.
Le Directeur de la Protection des Végétaux et du Conditionnement, Monsieur Bekouanan NABIE, a salué le travail des équipes de contrôle et a insisté sur l’importance de la rigueur et de la vigilance dans ce type d’opération. « 𝑪’𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒒𝒖𝒆𝒔𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒔𝒂𝒏𝒕𝒆́ 𝒑𝒖𝒃𝒍𝒊𝒒𝒖𝒆, 𝒆𝒕 𝒊𝒍 𝒇𝒂𝒖𝒕 𝒆̂𝒕𝒓𝒆 𝒓𝒊𝒈𝒐𝒖𝒓𝒆𝒖𝒙. 𝑵𝒐𝒖𝒔 𝒂𝒗𝒐𝒏𝒔 𝒍𝒂 𝒄𝒉𝒂𝒓𝒈𝒆 𝒅’𝒆𝒎𝒑𝒆̂𝒄𝒉𝒆𝒓 𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒊𝒕𝒔 𝒂𝒗𝒂𝒓𝒊𝒆́𝒔, 𝒅𝒂𝒏𝒈𝒆𝒓𝒆𝒖𝒙 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒐𝒎𝒎𝒂𝒕𝒆𝒖𝒓𝒔, 𝒑𝒖𝒊𝒔𝒔𝒆𝒏𝒕 𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆𝒓 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒕𝒆𝒓𝒓𝒊𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒃𝒖𝒓𝒌𝒊𝒏𝒂𝒃𝒆̀. 𝑪𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕𝒆́ 𝒅𝒆 𝒑𝒐𝒎𝒎𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒕𝒆𝒓𝒓𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒊𝒎𝒑𝒓𝒐𝒑𝒓𝒆 𝒂̀ 𝒍𝒂 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒐𝒎𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒉𝒖𝒎𝒂𝒊𝒏𝒆 𝒆𝒕 𝒎𝒆̂𝒎𝒆 𝒂𝒏𝒊𝒎𝒂𝒍𝒆. 𝑰𝒎𝒂𝒈𝒊𝒏𝒆𝒛 𝒖𝒏 𝒊𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒔𝒊 𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒏’𝒂𝒗𝒂𝒊𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒆́𝒕𝒆́ 𝒔𝒂𝒊𝒔𝒊𝒆 ? », s’est-il interrogé.
Cette action démontre l’engagement des autorités burkinabè à protéger la santé des consommateurs et à renforcer les mesures de contrôle contre la fraude alimentaire sur le territoire national.