22 novembre 2024

Pour une gouvernance inclusive dans le sahel, le programme Leadership Féminin au Burkina Faso  a ce jeudi 8 août, organisé le lancement du Leadership Féminin. Présidé par madame la ministre de la promotion de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action Humanitaire, patronne de la cérémonie. Ce programme initié par DDG et WANEP vise à renforcer la voix des femmes de la société civile dans la gouvernance du secteur de la sécurité au Burkina Faso, au Mali, et au Niger.

ELise MEMEL KOKORA, Directrice pays DRC – DDG

 A travers la mise en place d’un vivier d’expertes, des femmes venues du Mali, du Ghana, du Niger et des 13 régions du Burkina vont pendant 48heurs réfléchir sur des questions autour de la table de décision, de comment impliquer la femme  dans le domaine sécuritaire.

La voix de la société civile en matière de sécurité est assez faible dans les pays du sahel ; en occurrence celle des femmes et des organisations de femmes qui est encore plus inaudible. Or, pour  le succès des stratégies en matière de lutte contre le terrorisme, il est indispensable d’associer les populations, les femmes en particulier.

Ce programme qu’a initié  DDG (Groupe Danois de Déminage) et WANEP (Réseau Ouest Africain pour l’édification de la Paix)  est plus que jamais une opportunité pour démontrer aujourd’hui que la femme peut à elle aussi prendre des décisions et participer pour une consolidation  fiable du système sécuritaire dans les pays du sahel.

Hans-Chritian BEAUMOND, Chef de coopération UE

Par ailleurs, La patronne  de la cérémonie, Mme Marshall ILBOUDO lors de son allocution affirme, je cite « Victime souvent, actrice parfois, complice quelquefois de la violence faite à elle, la femme burkinabè deviendra le canal d’une sécurité et d’une paix contagieuses au Burkina Faso. En tant que première responsable  de la question de la femme au Burkina, elle salue la noble initiative  du DDC, DRC, et du WANEP. L’union Européenne ne sera pas en reste. Au regard des nombreux efforts qu’elle fournit, le gouvernement lui est reconnaissant de rester aux côtés de la sous-région sur les questions d’intérêt général en finançant le dit programme.

Le vivier d’expertes qui sortira des 18 mois de formation sauront être d’une grande importance dans la prise des décisions  en ce qui concerne notre pays et les autres pays participants. Elles seront des relais, une fois dans leurs milieux respectifs.

                                                                                                                      A.K, Journaliste

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