Madame Traoré Salamata est désespérée. Et pour cause, elle a été arnaquée d’une somme de 25.300.000 FCFA par une femme burkinabè originaire de Dédougou comme elle, résidant en Belgique du nom de DIABATE Korotimi plus connue sous le nom de Batoma. Cette dernière propose de livrer des voitures depuis la Belgique à moindre coût. Mais comment procède-t-elle?
Elle met d’abord ses potentielles victimes en confiance c’est-à-dire si vous commandez une voiture pour la première fois avec elle, vous aurez gain de cause. En tout cas, ce fut le cas de Madame Traoré. Une fois la confiance établie, elle bloque votre argent pour les commandes suivantes. Certaines victimes plus malchanceuses n’ont même pas reçu leur première commande. Plusieurs personnes en sont victimes et certaines se sont confiées à la rédaction de Team2Faso.
Madame Traoré Salamata est la principale victime. En effet, elle lui a arnaqué à ce jour 25.300.000 FCFA. Les détails de la commande de Madame Traoré sont les suivants :
- 3 Corollas drogba d’une valeur de 6.300.000 dont 2.100.000 chacune
- 2 Toyota Avensis 2.0 d’une valeur de 6.000.000 dont 3.000.000 chacune
- 1 Rav4 2012 d’une valeur de 7.000.000
- Une KIA Sportage 2012 d’une valeur de 6.000.000
Tous ces véhicules sont la commande de plusieurs personnes qui ont fait confiance à Madame Traoré en lui confiant leur argent pour l’achat de leurs véhicules depuis la Belgique auprès de Batoma. Après avoir encaissé la somme, Batoma reste aphone et même ne décrochera plus les appels de Madame Traoré jusqu’à ce que cette dernière fasse recours à la famille de Batoma puisque ces deux familles sont de Dédougou et se connaissent. Lequel recours est soldé par un échec. Elle dépose donc une plainte à l’INTERPOL (image). C’est suite à cette plainte qu’elle a reçu une voiture d’une valeur de 3.000.000 de la somme due qui était plus de 28.000.000. Plus d’une année après, aucune suite dans cette affaire. C’est pourquoi elle a décidé de mettre l’affaire sur la place publique pour non seulement, éviter que d’autres personnes se fassent arnaquer mais aussi mettre pression médiatique sur son bourreau. Il faut noter que d’autres victimes dont 4 médecins burkinabè se sont également confiées à notre rédaction pour une diffusion ultérieure au besoin.