Le ministère de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité a tenu à Ouagadougou, le 29 décembre 2022, sa session ordinaire de l’année 2022 du cadre partenariat des acteurs de l’état civil au Burkina Faso. Il a été question de voir comment réviser le cadre juridique de l’état civil dans le pays pour l’adapter au contexte actuel. La session a été placée sous le thème: « Révision du cadre juridique de l’état civil : enjeux et défis ».
Le gouvernement burkinabè envisage une révision du cadre juridique régissant l’état civil dans le pays. Selon le colonel Boukaré Zoungrana, ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, le code des personnes et de la famille actuel ne facilite pas l’enregistrement des faits d’état civil. Ainsi, une nouvelle loi est envisagée pour prendre en compte de manière exhaustive l’état civil.
Cette initiative est considérée comme une opportunité pour les parties prenantes de débattre de la nécessité d’adopter une législation spécifique sur l’état civil au Burkina Faso. Le code des personnes et de la famille datant de 1990 ne répond pas aux exigences actuelles en matière d’enregistrement des faits d’état civil, selon les acteurs du domaine.
L’objectif principal de cette réforme est d’instaurer un système permettant l’enregistrement systématique de toutes les naissances au Burkina Faso, ce qui nécessitera la numérisation et l’informatisation des documents de l’état civil. Cette modernisation est vue comme un moyen d’améliorer l’état civil du pays, selon Justin Omer Balima, directeur général de la modernisation de l’état civil. Le ministère de l’Administration Territoriale est chargé de mettre en œuvre cette politique nationale de l’état civil, avec le Cadre de partenariat des acteurs de l’état civil au Burkina Faso (CAPEC) servant de cadre de dialogue pour les intervenants dans ce domaine.