27 novembre 2024

Ouagadougou, 21 fév. 2024. Le gouvernement burkinabè a adopté mercredi, un décret pour faciliter la dénonciation des actes de corruption dans l’administration, lesquelles dénonciations seront transmises à la présidence du Faso, en échange de récompense si les actes dénoncés sont avères.

« Le deuxième décret porte conditions et modalités de dénonciation des faits de corruption et infractions assimilées, des mauvaises pratiques dans les administrations publiques ainsi que les récompenses y afférentes. Ce décret vient concrétiser la volonté affichée du Chef de l’Etat de lutter contre les mauvaises pratiques dans l’administration publique mais aussi contre la corruption », lit-on lire dans le rapport du conseil de ministre de ce mercredi.

Selon le ministre en charge, de la communication, porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, « il s’agit véritablement de permettre à l’ensemble des citoyens qui sont victimes ou témoins de corruption ou de mauvaises pratiques dans l’administration publique de pouvoir exercer leur droit de dénonciation et surtout que ces actes de dénonciation puissent être également transmis au niveau de la Présidence du Faso ».

Il a également précisé qu’il est prévu des récompenses pour ceux qui dénoncent si ces actes en question sont avérés.

Le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, a affiché depuis sa prise du pouvoir en septembre 2021, sa volonté de lutter contre la corruption qui gangrène l’administration publique.

En janvier dernier dans une rencontre avec le personnel de la présidence, le capitaine Traoré a annoncé démarrer la machine de la lutte contre la corruption et l’absentéisme dans l’administration publique pour l’année 2024.

Il avait également annoncé que la traque contre la corruption a déjà commencé au sein de l’armée avec la radiation des soldats indélicats.

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