L’ONASER a décidé de durcir le ton en matière de sécurité routière. En effet, lors de la journée portes ouvertes organisée à Ouagadougou, ce jeudi 16 novembre 2023, le directeur général de l’Office national de la sécurité routière, Evariste Meda, a annoncé que désormais, les agents de l’ONASER passeront à la répression pour tous ceux qui ne porteront pas la ceinture de sécurité.
Cette décision intervient dans le cadre de la lutte contre l’insécurité routière au Burkina Faso. En effet, malgré les efforts déployés par l’ONASER, le nombre d’accidents de la route reste préoccupant. Selon les statistiques fournies par le directeur général, le nombre d’accidents varie entre 20 000 et 25 000 par an, avec un nombre de morts oscillant entre 900 et 13 000, et un nombre de blessés allant de 13 800 à 15 400. Face à ces chiffres alarmants, l’ONASER a décidé de renforcer les mesures de prévention et de répression.
Lors de cette journée portes ouvertes, les usagers de la route ont été sensibilisés sur l’importance du port de la ceinture de sécurité et du casque. Des stands exposant des équipements de sécurité routière tels que des casques, des caméras de surveillance et des radars ont été mis en place pour sensibiliser la population.
Le directeur général de l’ONASER a également invité l’ensemble des populations à s’engager pour la sécurité routière. Il a souligné l’importance de mener un combat patient pour obtenir un changement de comportement en faveur de l’amélioration de la sécurité routière. Il a également souligné que l’action de l’ONASER a contribué à dissuader la pratique de la surcharge, mais que de nouvelles mesures répressives seront mises en place pour garantir le respect des règles de sécurité.
Cette annonce marque un tournant dans la politique de sécurité routière au Burkina Faso. L’ONASER montre sa détermination à lutter contre l’insécurité routière et à faire respecter les règles de sécurité. Il reste à espérer que ces mesures contribueront à réduire le nombre d’accidents sur les routes du pays et à préserver des vies.
Estelle KONKOBO
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