Ouagadougou, 21 nov. 2023 – Un chauffeur et son complice ont récemment été arrêtés par la brigade territoriale de gendarmerie de Ouagadougou pour avoir volé la somme de 170 millions de FCFA appartenant à leur employeur. Les deux individus ont planifié leur attaque en mai dernier, après que le chauffeur ait informé son ami que son patron gardait souvent de fortes sommes d’argent à son domicile, situé dans le secteur 3 de la ville de Ouagadougou.
Le jour de l’attaque, le chauffeur a conduit la fille de son patron à l’école, accompagnée de son épouse. Pendant ce temps, son complice a sonné à la porte et s’est présenté comme un agent de sécurité enquêtant sur une affaire de cache d’armes. Après avoir trouvé un sac contenant une forte somme d’argent, il a assommé le propriétaire de la maison avec un marteau.
Le chauffeur a été informé de l’incident et a immédiatement emmené son employeur à l’hôpital. Pendant ce temps, les deux complices ont compté leur butin et ont trouvé 170 millions de FCFA. Le chauffeur a reçu 72 millions et son complice 98 millions. Ils ont ensuite commencé à investir leur argent en achetant une villa, un célibatérium, une cour en construction, trois parcelles loties, une parcelle hors lotissement, et un terrain vague de cinq hectares hors lotissement. Ils ont également acheté un véhicule de luxe et ouvert deux boutiques de commercialisation d’engins à roues à Korsimoro et à Ouagadougou, avec 54 vélomoteurs actuellement en stock.
Cependant, leur crime n’est pas resté impuni. Après une plainte déposée par la victime, les deux complices ont été arrêtés en octobre 2023. Ils ont été inculpés pour agression à main armée, coups et blessures volontaires, vol de numéraires, association de malfaiteurs, et usurpation de titre.
La gendarmerie nationale du Burkina Faso a également exhorté les populations à éviter de garder d’importantes sommes d’argent chez elles, soulignant les risques pour leur sécurité. Les autorités de sécurité sont disponibles pour accompagner et protéger les citoyens, et elles encouragent la dénonciation de tout comportement suspect.
Estelle KONKOBO