Ouagadougou, 19 février 2024 – Le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, a reçu en audience le collège des conseillers du Conseil supérieur de la Communication (CSC), conduit par son président Idrissa Ouédraogo.
Cette rencontre a été l’occasion pour la nouvelle équipe du CSC d’exprimer sa gratitude pour la confiance accordée par les plus hautes autorités, mais aussi de discuter des défis actuels de l’institution. Parmi les préoccupations majeures soulevées : l’écart entre les missions élargies du CSC et les ressources disponibles pour leur mise en œuvre efficace.
Une vision de modernisation
Avec l’entrée en vigueur de la nouvelle loi, les prérogatives du CSC se sont étendues pour inclure, en plus de la régulation, des missions de médiation, de renforcement des capacités, et la conduite d’études stratégiques pour une meilleure connaissance du paysage médiatique.
« Nous devons œuvrer à réunir tous les acteurs autour d’un dialogue constructif », a indiqué Idrissa Ouédraogo. Pour amorcer cette démarche, il propose la tenue d’États généraux de la communication et des médias, une plateforme de concertation qui permettra d’identifier collectivement les blocages du secteur et de proposer des solutions consensuelles.
Autonomie financière et perspectives
Le président du CSC a également salué l’octroi d’une autonomie financière à l’institution, qui ouvre la voie à de nouvelles perspectives : renforcement de la veille médiatique, développement du marché de la communication, et promotion des acteurs du secteur.
Les échanges avec le Chef de l’État ont été qualifiés de constructifs et porteurs d’espoir pour la redynamisation du paysage médiatique burkinabè.
