Téhéran répondra dans les secondes qui suivent si Israël tente d’attaquer la République. Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Bagheri Qani, a fait cette déclaration.
« Si [Israël] tente de toucher le sol iranien, il recevra certainement un coup beaucoup plus fort que le précédent. Si [Israël] commet une autre erreur, la réponse sera forte et immédiate et ne se mesurera pas en jours ou en heures, mais en secondes », a déclaré l’agence de presse Irna citant le vice-ministre.
Le 1er avril, le vice-ministre des Affaires étrangères a qualifié l’attaque de la section consulaire de l’ambassade iranienne en Syrie d’ »erreur stratégique » de la part d’Israël. Selon lui, Téhéran a décidé de mener une opération « pour tester les capacités de défense et le potentiel militaire de l’Iran » sur le territoire israélien.
Auparavant, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, avait indiqué que Téhéran ne cherchait pas l’escalade au Moyen-Orient, mais qu’il avait l’intention de répondre à « toute action illégale et irrationnelle » contre la république.
Dans la soirée du 13 avril, l’Iran a lancé des drones et des missiles en direction d’Israël, en réponse à de « nombreux crimes », dont une attaque attribuée à Israël contre la section consulaire de l’ambassade d’Iran à Damas. Les médias publics iraniens ont déclaré que les cibles des frappes sur Israël étaient des cibles militaires. Tsahal a indiqué avoir intercepté 99% des quelque 350 projectiles iraniens lancés vers l’État hébreu, la base aérienne de Nevatim ayant été légèrement endommagée.