Barthélémy Bationo, inspecteur de l’environnement à la Direction Générale de la Préservation de l’Environnement (DGPE)
Le Burkina Faso a pris une décision importante pour protéger la santé de sa population en interdisant les produits cosmétiques contenant du mercure au plus tard en 2025. Cette mesure vise en particulier à protéger les femmes et les enfants qui sont les plus vulnérables aux effets nocifs de cette substance.
Le mercure est un métal lourd hautement toxique qui peut causer des dommages importants au système nerveux, aux poumons, aux reins, aux yeux, à la thyroïde, aux gencives, au système immunitaire et à la peau. Il peut également entraîner des troubles de la mémoire et du langage. De plus, le mercure peut être transmis de la mère à l’enfant pendant la grossesse et l’allaitement.
Barthélémy Bationo, inspecteur de l’environnement à la Direction Générale de la Préservation de l’Environnement (DGPE), a souligné que le Burkina Faso ne dispose pas encore d’une législation spécifique sur les produits cosmétiques contenant du mercure, mais que cette interdiction est nécessaire pour protéger la santé de la population.
Il est important de noter que certaines filles au Burkina Faso utilisent des produits cosmétiques pour la dépigmentation, qui contiennent souvent du mercure. Cette pratique est très dangereuse pour la santé et peut causer des dommages irréversibles.
Cette décision du Burkina Faso est un pas important vers la protection de la santé de la population et montre l’engagement du pays à prendre des mesures pour lutter contre les produits toxiques. Il est espéré que d’autres pays suivront cet exemple pour protéger la santé de leur population et de l’environnement.
Estelle KONKOBO
