Dans la nuit du 29 au 30 août 2023, des militaires gabonais ont par lecture de communiqué informé l’opinion de la prise du pouvoir pour restaurer une nouvelle gouvernance. Réunis autour du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), ils informent avoir pris le pouvoir pour défendre la paix en mettant fin au régime d’Ali Bongo.
En attente des résultats du triple scrutin (présidentiel, législatif et municipal), le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), a mis fin au processus en mettant fin au régime du désormais ex président Ali Bongo. Les forces de défense et de sécurité ont par le communiqué annulé les élections qui désignaient Ali Bongo vainqueur avec 64.27 % contre 30.77 % pour son challenger principal, l’opposant Albert Ondo Ossa selon la commission électorale. Le CTRI indique avoir pris le pouvoir pour défendre la paix en mettant fin au régime d’Ali Bongo. C’est un renversement du président sortant mettrait fin au règne de la famille Bongo qui a duré 53 ans.
Le communiqué renseigne que les institutions sont dissoutes notamment le gouvernement, le sénat, l’Assemblée nationale, la cour constitutionnelle, le conseil économique social et environnemental, le conseil gabonais des élections et les frontières fermées.
La Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) par principe devrait condamner, mais va-t-elle sanctionné les dirigeants du CTRI et placé le pays sous embargo comme la CEDEAO l’as fait aux ses pays membres sous transition militaire ? Attendons de voir.
Tiba Kassamse OUEDRAOGO
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