Le mouvement pour le reclassement des assistants d’éducation était face à la presse ce jeudi 25 août 2022 à la bourse du travail à Ouagadougou. A entendre le coordonnateur du mouvement, Thomas Nayaogue, ils voudraient par cette conférence de presse dénoncer les injustices et le mépris que les assistants d’éducation subissent au sein de leur ministère de tutelle qui est celui en charge de l’enseignement et de la promotion des langues.
Thomas Nayaogue, coordonnateur du mouvement pour le reclassement des assistants d’éducation a indiqué que le gouvernement a décidé de recruter 50 attachés d’éducation professionnels contre 38 000 Instituteurs Certifiées (IC), 1000 Instituteurs Principaux (IP) au sein du même ministère. Par rapport au IC et IP à recruter, le mouvement pour le reclassement des assistants d’éducation juge le nombre dérisoire et juge cela comme un traitement discriminatoire à l’égard des assistants d’éducations.
Des dires du coordonnateur du mouvement, ils (ndlr assistants d’éducation) sont à l’œuvre sur plusieurs taches dans les établissements. « Nous sommes des assistants d’éducation mais nous jouons souvent le rôle des attachés et conseillers d’éducation, nous avons des collèges qui ont parfois des dizaines de classe a leurs dispositions », dit-il. Thomas Nayaogue, renseigne par la suite que le gouvernement devrait prendre leur problème à bras le corps pour le bien de l’éducation nationale car dit-il « Quand un élève est souffrant, nous l’envoyons à l’hôpital souvent à nos propres frais car après appel des parents, d’autres disent ne pas avoir de moyens ou qu’ils soignent leur enfants à la maison ».
Le coordonnateur déplore le fait que leur ministère de tutelle n’ai accordé aucune de leur demande d’audience qui les obliges à faire une seconde sortie médiatique. Il saisit l’occasion pour dénoncer certaines autorités qui dit-il faisaient le tour des plateaux de médias pour dénoncer la mal gouvernance de l’ex régime et ne font pas mieux que ceux qu’ils critiquaient dans le passé.
Ardjima Diagbouga, membre du mouvement fait savoir que sur un total de 1800 assistants d’éducation, le gouvernement avait promis évacué l’effectif sur une durée de 3 ans ce qui n’est toujours pas fait après plus de 5 ans.
Le mouvement pour le reclassement des assistants d’éducation n’est pas pour le moment un syndicat mais le sera dans les jours à venir si toutefois rien n’est fait dans le sens de l’amélioration des assistants d’éducation note les conférenciers du jour. Ils ont aussi laissé entendre qu’ils useront de tous les moyens légaux pour se faire entendre afin que leur condition de travail puisse s’améliorer.
Tiba Kassamse Ouédraogo
