Le traditionnel conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 13 avril 2022 sous la présidence de Paul Henri Sandaogo Damiba, président du Faso, président du conseil de ministre. Il a délibéré des dossiers inscrits à son ordre du jour, attendue des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions.
Le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo, a indiqué qu’au titre de la présidence du Faso, le conseil a adopté un rapport relatif à un décret portant création, composition et attribution de la coordination nationale des comités locaux de dialogue pour la restauration de la paix. Ces comités à l’entendre sont « des structures endogènes chargées de conduire les dialogues avec les groupes armés en rupture de dialogue avec la nation », il note par ailleurs que l’objectif est de prévenir, de parvenir à un mécanisme permettant la conduite de processus de dialogue en réponse légitime et pressant d’un retour de la paix dans notre pays. Il fait savoir que « l’adoption de ce décret permet donc la création de la coordination nationale des comités locaux de dialogue pour la restauration de la paix.
Sur la création de la coordination nationale des comités locaux de dialogue pour la restauration de la paix, le ministre d’État auprès du président du Faso, chargé de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale, Yéro Boly note qu’il ne s’agit pas d’une négociation de l’État, « Il ne s’agit pas de négociation, ce n’est pas l’État qui négocie, ce sont des acteurs locaux qui négocient avec des fils du Burkina Faso », a -t-il laissé entendre tout en martelant que « l’État ne négocie pas ». Par la suite, il informe que sur le terrain, il y a un besoin de cohésion et de dialogue, « il y a un besoin de dialogue, un besoin de communication entres des fils du Burkina Faso en arme contre la nation et des personnalités locales, des personnes ressources de leur localité d’origine », dit-il. Yéro Boly a rappelé qu’il est du devoir du gouvernement de saisir cette opportunité et d’encourager toute initiative endogène qui doit aboutir à un apaisement et a un retour de la paix dans les localités concernées.
Le porte-parole du gouvernement a aussi fait cas du rattachement de la maitrise d’ouvrage de l’aéroport de Donsin au ministère des transports de la mobilité urbaine et de la sécurité routière. Il rappelle que c’est l’adoption du rapport qui porte modification du décret N° 2009-654/PRES/PM du 19 septembre 2009 portant création organisation et fonctionnement de la maitrise d’ouvrage de l’aéroport de Donsin, qui permet ce rattachement au ministère en charge des transports.
Sur la question, le ministre en charge des transports, Mahamadou Zampaligre note que « l’avantage de ce rattachement parait comme une justice que l’on rend au ministère des transports », car dit-il, les techniciens sont suffisamment outillés pour permettre au gouvernement d’être cohérent dans son action et laisser la charge au premier ministre dans la coordination de l’action gouvernementale. « C’est aussi par un souci de respecter les attributions qui sont de chaque département ministériel dans le cadre de la mise en œuvre de la vision globale de cette transition », a-t-il soutenu.
Tiba Kassamse Ouédraogo
Team2Faso.com
