Le Burkina Faso, comme plusieurs autres pays, est confronté au phénomène de l’insécurité routière qui contribue chaque jour à blesser, mutiler, tuer et endeuiller plusieurs usagers de la route. Pour faire face avec efficacité à ce fléau des temps modernes, les autorités du Burkina ont pris une série de mesures dont le port obligatoire du casque pour tous les utilisateurs de motos depuis 2016. Mais voilà, malgré cette obligation, certains se plaignent que les casques ne sont pas toujours adaptés à certaines personnes. Les asthmatiques, par exemple, pourraient avoir des difficultés respiratoires en portant cette armure. C’est un peu comme essayer de respirer dans un sac en plastique tout en essayant de garder l’équilibre sur une moto !
Il y a également des gens qui roulent avec leur casque sur la moto mais pas sur la tête, comme s’ils le portaient juste pour faire joli. On dirait qu’ils se préoccupent plus du « m’as-tu vu » que de la sécurité de leur tête.
Pour tout compliquer, certains détaillants continuent de vendre des motos sans casque. Malgré que le gouvernement exige que ces derniers vendent les motos avec un casque.
Il est vrai que le Burkina Faso est l’un des pays ayant le plus grand nombre d’engins à deux roues au monde. Mais pourquoi, la majorité des conducteurs de moto ne portent aucun moyen de protection ? C’est comme si les casques étaient des accessoires de mode totalement démodés, à ranger dans le placard avec les pantalons pattes d’éléphant !
Le gouvernement à bien tenté d’imposer le port du casque en 2016, mais visiblement, ça n’a pas vraiment pris. C’est un peu comme essayer de faire porter un chapeau à un chat : ça peut sembler amusant, mais c’est très difficile!
Heureusement, des associations et organisations se battent vaillamment pour sensibiliser la population sur l’importance du port du casque. Ces associations sont entre autre : “Zéro goutte de sang sur la route”, “Les Casqués du Faso”, l’Association pour la Promotion de la Sécurité Routière au Burkina Faso “APSR-BF”. Cependant, on croirait que ces organisations prêchent dans le déserts car c’est toujours les mêmes scenarios sur les artères des villes du Burkina Faso, d’autant plus que les burkinabè n’ont pas cette culture dans leur mœurs.
Mais blagues à part, la sécurité routière est un enjeu sérieux. Il est important de redoubler les campagnes de sensibilisations sur l’importance du port du casque et des équipements de sécurité routière en général. Après tout, la route n’est pas un défilé de mode, mais une jungle où il faut se protéger des dangers.
Espérons que, grâce à ces efforts de sensibilisation et à une meilleure application des lois, le port du casque deviendra bientôt aussi naturel que de mettre une ceinture de sécurité, bien sûr, si le port de la ceinture de sécurité est elle-même respectée. En attendant, restons prudents sur la route et cherchons à se procurer un casque dès que possible. Pour ceux qui en ont déjà, taché de ne pas sortir sans lui.
Estelle KONKOBO
