Couverture médiatique de la CAN 2023
CAN2023 : galère de journalistes pour rejoindre les stades de compétition
Abidjan, 8 fév. 2024 – Les journalistes accrédités pour la couverture de la 34e édition de la CAN ont par moment traversé des situations difficiles pour rejoindre les stades abritant les matchs et cela a été constaté lors de la 2e demi-finale qui a opposé mercredi, les Eléphants de Côte d’Ivoire aux Léopards de la RD Congo, au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé situé à une trentaine de kilomètres dans une banlieue abidjanaise, Ayaman.
Un seul lieu de rendez-vous a été donné aux journalistes désirant couvrir ce match au sommet qui oppose le pays hôte à la RD Congo : le palais de la culture de Treichville où est basé le principal centre de presse pour la CAN.
Plus de 300 journalistes accrédités ont répondu présent. Moins d’une dizaine de bus étaient stationnés au lieu du rendez-vous. Les jeunes volontaires sont submergés pour organiser les départs. La tension monte après près de 2 heures d’attente.
Tantôt on annonce l’embarquement pour le départ et les journalistes accourent, se bousculent comme au RU (restaurant universitaire) et s’alignent devant les bus. Tout le monde ne peut pas monter. Le départ annoncé est reporté.
Les organisateurs essaient d’embarquer par vague et par catégorie (photographes et journalistes). Ce sont les preneurs d’images qui partent les premiers avec certains bus qui reviendront chercher les autres journalistes. Au retour des bus pour le 2e tour, une grosse bousculade s’est créée, déclenchant une bagarre entre un journaliste sénégalais et un autre du Maghreb.
Ils ont failli en venir aux mains. Il a fallu l’intervention de certains confrères pour calmer les esprits. Les journalistes ont pu rejoindre le stade du match dans cette tension mais le retour a été plus catastrophique. Certains ont sauté dans les bus urbains de la « Sotra » pour rejoindre leur hôtel.
Plus de 5000 journalistes sont accrédités pour cette 34e CAN, un record, mais leur prise en charge au niveau logistique laisse à désirer. Les hommes de médias sont inquiets quant à la finale de dimanche prochain qui doit encore se jouer à Ebimpé.