Le président de la Transition au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a récemment promulgué la loi portant modification de la Constitution, qui avait été préalablement adoptée par une large majorité de 90% des parlementaires. Cette décision a été officialisée par le biais d’un décret présidentiel daté du 22 janvier 2024, et consulté par l’Agence d’Information du Burkina (AIB) le jeudi 25 janvier 2024.
Cette loi constitutionnelle, adoptée le 30 décembre 2023 par 64 députés sur 70 à l’Assemblée législative de Transition, présente des changements significatifs à la Constitution. Parmi ces modifications, on note notamment l’officialisation des langues nationales, ainsi que la rétrogradation du français du statut de langue officielle à celui de langue de travail, au même titre que l’anglais. De plus, elle instaure la création du Conseil national des communautés tout en prévoyant la suppression du Conseil économique et social (CES), du Médiateur du Faso et de la Haute Cour de justice.