Le président burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a récemment pris des mesures fermes à l’encontre des fonctionnaires “paresseux” qui considèrent la fonction publique comme une “assurance vie”. Lors d’une allocution devant le personnel de la présidence du Faso le lundi 8 janvier 2024, le chef de l’État a clairement exprimé sa détermination à sévir contre ces comportements inacceptables. Une vidéo de cet événement a été diffusée le 14 janvier 2024 par la télévision nationale du Burkina.
Ibrahim Traoré a particulièrement mis en garde les Directeurs des ressources humaines qui ne s’acquittent pas correctement de leurs responsabilités, en particulier en ce qui concerne la gestion des cas d’absentéisme chronique et le recrutement selon les besoins réels. Le président a également dénoncé le recours excessif à des cabinets externes par les ministères pour des tâches qui devraient être effectuées par leur propre personnel.
Le chef de l’État a également exhorté les agents publics à faire preuve de courtoisie et de respect envers les usagers, tout en les mettant en garde contre le versement ou la réception de pots-de-vin pour l’accomplissement de leurs tâches. Il a souligné que des sanctions, voire des licenciements, seraient envisagés en cas de non-respect de ces directives.
Par ailleurs, le président Traoré a évoqué la fin des activités d’officiers qui envoient leurs éléments pour assurer la sécurité de particuliers et empochent indûment les sommes versées, au détriment du trésor public. Il a également annoncé un projet de décret visant à récompenser tout citoyen dénonçant des cas de corruption dans les administrations publiques, à condition de fournir des preuves tangibles.