5 mai 2024

« Penser à nous. Quand on vous dit de penser à nous , nous ne disons pas de nous donner de l’argent, où à  manger mais nous leur  demandons juste de penser à  ceux  qui tant bien que mal travaille malgré  leurs handicaps. Prenez nous en compte lors des appels d’offres en tous ce qui concerne les œuvres d’arts. » , voici le cris de cœurs de M. Evarist Sorgho,  responsable de l’Association des Artisans  Handicapés Wend -La-Mita .L’association est située au  quartier Wemtenga de Ouagadougou,  nous y avons fait un tour lisez…

Responsable de l’association

L’Association des Artisans Handicapés Wend -La-Mita  à vu le jour en 1990 sous la conduite de trois personnes vivants avec  un handicap qui ont à  la suite eut un accompagnement  d’une suisse du nom de Martina Kaboré qui depuis lors à  été  le seul soutien pour cette association. Former dans la création et la  fabrication  d’œuvres artistiques,  cette association  est aujourd’hui  une référence  en la matière  Tabouret, jeux éducatifs , boîte à bijoux  ,tableaux de vœux, décoratifs  ….Toutes ces créations  se font avec la même  matière première : le bois.

Une telle association  devrait  en tant normal avoir un chiffre d’affaire  assez considérable mais selon le responsable,  les choses avancent à  reculons pour eux  tant bien leurs efforts communs à  développé leur business !! Mais pourquoi  donc cela ? Sont-ils inconnus ou méconnus du public ?

Le responsable  lance un vif appel à la population  car pour eux , ce soutien sera leur plus grande force et les encouragerait à plus d’abnégation . « Nous avons choisi  de ne pas mendier,  de nous battre  et nous voyons que ceux même qui mendient sont plus à l’aise que nous ! » dit -il avec une petite voix qui en dit long …

L’appel aussi est lancé à l’égard du gouvernement pour plus d’actions menées en leur faveur. Des actions concrètes  qui puissent permettre à  l’Association des Handicapés Wend La-Mita et à  tous ceux qui sont dans cette situation  pour leur permettre de pouvoir se prendre en charge durablement. A la place des mots que vous nous offrez, de la nourriture,  aider nous avons avec de quoi fortifier et améliorer notre travail à l’échelle nationale et le reste se fera progressivement… » conclut-il.

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