Lors de sa rencontre avec les étudiants le mardi 17 janvier 2023, le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré est revenu sur la question du nombre pléthorique des partis politiques au Burkina Faso. Sur ce sujet, il affirme qu’une réforme est en cours pour revoir à la baisse le nombre des partis politiques.
La question de la limitation du nombre de partis politiques refait surface au sein de l’opinion publique burkinabè. Pour le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, une réforme des partis politiques est nécessaire. Il affirme : “Il y a une réforme générale des partis politiques en cours. Si nous ne le faisons pas maintenant, personne ne le fera après.”
Ce projet de réforme n’est pas une idée nouvelle, car il a été maintes fois évoqué par les régimes précédents sans être réalisé. En février 2021, Alassane Bala Sakandé, alors président de l’Assemblée nationale, avait exprimé le souhait que le gouvernement limite le nombre de partis politiques au Burkina Faso, lors de la Déclaration de politique générale du Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré. Ses propos avaient suscité des réactions diverses au sein de l’opinion.
En août 2022, lors d’une interview avec Libreinfo.net, Yeli Monique Kam, présidente du parti Mouvement pour la Renaissance du Burkina Faso (MRB), avait proposé la dissolution des partis politiques qui n’atteindraient pas un certain pourcentage aux élections. Elle soutenait une refonte de la charte des formations et partis politiques, permettant ainsi un grand rassemblement, avec des critères de regroupement basés sur la masse.
En mars 2021, le ministère en charge de l’Administration territoriale avait estimé à 114 le nombre de partis politiques affiliés au chef de file de l’opposition et à la majorité présidentielle. Ce nombre ne prenait pas en compte les partis de l’opposition non affiliée (ONA).
