Les travailleurs de la SITARAIL ont exprimé leur préoccupation lors d’une conférence de presse le 28 novembre 2023 à Ouagadougou, appelant les autorités à trouver une solution pour lever le blocus de la voie ferroviaire. Depuis le 22 novembre 2023, le chemin de fer est bloqué par une association de commerçants de la SITARAIL, ce qui a entraîné un arrêt de travail des employés de l’entreprise.
Selon les travailleurs de l’entreprise, ce blocus risque de créer une pénurie ou une inflation des produits de première nécessité tels que les hydrocarbures et les produits pharmaceutiques. De plus, le chômage des travailleurs de l’entreprise est une autre conséquence redoutée. En effet, si le blocage perdure, environ 1500 cheminots, dont près de la moitié sont des Burkinabè, pourraient se retrouver au chômage technique. De plus, plus de 3000 personnes, y compris des manutentionnaires et des prestataires de services, perdront également leur emploi car le train ne circulera plus. En tout, la survie de plus de 25 000 personnes vivant de l’activité ferroviaire est menacée.
Lors de la conférence de presse, Halidou Zallé, un travailleur de la SITARAIL, a souligné l’importance de résoudre rapidement ce blocus pour éviter une crise économique majeure. Il a mis en garde contre les conséquences potentiellement graves de ce blocus, mettant en avant l’importance vitale du chemin de fer pour l’économie nationale et insistant sur la nécessité de préserver les emplois et les moyens de subsistance des milliers de personnes qui dépendent de l’activité ferroviaire.
Face à cette situation critique, les travailleurs de la SITARAIL ont lancé un appel pressant à toutes les parties impliquées pour trouver un terrain d’entente et lever le blocus. Ils ont souligné l’impact négatif sur l’emploi et l’économie nationale si le blocus perdure, et ont exhorté toutes les parties impliquées à trouver une solution pour permettre la reprise des activités ferroviaires.
Les travailleurs de la SITARAIL ont exprimé leur inquiétude quant aux conséquences potentielles du blocus de la voie ferroviaire et ont appelé les autorités à agir rapidement pour résoudre ce problème. Ils ont souligné l’importance vitale du chemin de fer pour l’économie nationale et ont insisté sur la nécessité de préserver les emplois et les moyens de subsistance des milliers de personnes qui dépendent de l’activité ferroviaire.
Estelle KONKOBO
