Le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tamblèla, a lancé le recrutement des Appelés de la 79e promotion du Service National pour le Développement (SND), ce jeudi 15 juin 2023, à Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-est. A cette occasion, il a invité la présente cuvée, à s’ancrer dans notre culture et de trouver les moyens endogènes au développement du Burkina Faso.
La sélection de la 79e promotion des appelés pour le service national pour le développement (SND) est intervenue ce jeudi 15 juin 2023 à Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-est. Lancé par le chef du gouvernement, Me Apollinaire Kyélèm de Tamblèla, il a invité les aspirants à avoir des moyens endogènes au développement du Burkina Faso. Cette session est prévue du 15 juin au 1er juillet 2023 sur l’ensemble du territoire national.
Ce sont des milliers d’aspirants de niveau d’étude différent allant d’un niveau d’études universitaires à un niveau d’étude primaire qui sont concernés par cette session qui sera constituée de 2.400 jeunes volontaires de toutes les couches de la société et de divers , de divers profils professionnels et de toutes les provinces du Burkina Faso.
De ses 2.400 volontaires, 1 700 seront déployés en aide dans les administrations publiques, 600 seront formés en menuiserie, mécanique, maçonnerie, sécurité privée, soudure, électricité bâtiment dans les centres de formation et de production de Loumbila et de Badala et en agro-sylvo-pastoralisme à l’IFODER de Bagré, et enfin 100 seront mis à la disposition de la brigade nationale des Sapeurs-Pompiers (BNSP) où ils serviront dans le domaine de la protection civile.
Me apollinaire Kyélèm de Tamblèla n’a pas manqué de conseiller les futures appelé. « Il vous revient de prendre conscience de cela. Qui que vous soyez, travaillez pour vous-mêmes, pour votre famille, pour votre village, pour votre région et pour votre pays », a-t-il indiqué.
Au cours de la cérémonie de lancement, il a questionné l’auditoire sur le sens du développement. Il note que le développement ne veut pas dire imitation de l’Occident, mais plutôt vivre selon ses propres conceptions. « C’est de chercher à s’épanouir, à vivre mieux aujourd’hui qu’on ne l’était hier, à vivre mieux demain qu’on ne l’est aujourd’hui. C’est cela le développement. Ce n’est pas une imitation », a-t-il renseigné.
Tiba Kassamse OUEDRAOGO