Le retard universitaire est désormais une chose normale et accepter dans le milieu universitaire Burkinabé depuis un certain temps. Pour l’exprimer en termes mathématiques, on dirait que les cours débutent pour les plus chanceux à année N+1 de l’obtention du baccalauréat et d’autres sont à plus que ça.
De nombreux acteurs du monde universitaire ont parmi les causes de ce retard universitaire indexé, la surpopulation estudiantine, le manque d’infrastructures moderne et adapté au nombre d’étudiants orientés dans les universités, et aussi l’insuffisance du personnel enseignant.
Si des résolutions telles que la décentralisation des universités dans les régions du Burkina Faso sont prises pour résoudre la question des infrastructures et de la surpopulation estudiantine, l’insuffisance du corps enseignant semble ne pas avoir de solution immédiate, pire le problème se complique davantage avec la nomination des enseignants de différents grades à des postes de responsabilité. Après pratiquement chaque Conseil des ministres, nous assistons à des nominations d’universitaire a des postes qui les empêchent pour la plupart d’assurer correctement et efficacement leur horaire au sein des amphithéâtres universitaire.
S’il est normal que des enseignants d’université aspirent à des postes nominatifs, et que les autorités en place aient besoin de leur expertise pour résoudre certaines équations dans des ministères et institutions donnés, ne devraient-elles pas prendre des dispositions qui permettraient à ces derniers d’assurer avec efficacité les horaires au sein de leur unité de formation et de recherche (UFR) respectives dans les universités et d’assurer l’encadrement efficace des étudiants mastérants et doctorants dont ils ont la charge ?
La Rédaction