La ministre de la Justice et des Droits humains, chargée des relations avec les institutions, Garde des sceaux, Madame Bibata NEBIE/OUEDRAOGO, a participé à la 52e session ordinaire du conseil des droits de l’homme des nations unies à Genève le 28 février 2023. Elle a appelé la communauté internationale à une coopération franche, dynamique et respectueuse des Etats, en matière des droits humains.
La ministre de la Justice et des Droits humains, chargée des relations avec les institutions, Garde des sceaux, Madame Bibata NEBIE/OUEDRAOGO, appelle la communauté internationale à une coopération franche, dynamique et respectueuse des Etats, en matière des droits humains.
Dans le cadre des travaux de la 52ème session ordinaire du Conseil des droits de l’homme, la Ministre de la Justice et des Droits humains, chargée des Relations avec les institutions, Garde des Sceaux, Madame Bibata NEBIE/OUEDRAOGO, a prononcé, le mardi 28 février 2023, deux déclarations, dont la principale, à l’occasion du Segment de haut-niveau, activité phare de cette session, à laquelle ont pris part de nombreux dignitaires venus de plusieurs pays du monde.
Au cours de cette déclaration, la Ministre a relevé et salué la bonne coopération entre le Burkina Faso et le Haut-Commissariat aux droits de l’homme. Cette coopération « a été renforcée avec la signature d’un accord de siège ayant permis l’ouverture d’un Bureau pays du Haut-Commissariat aux droits de l’homme au Burkina Faso, et dont nous nous félicitons de l’accompagnement sur le terrain, au regard du contexte sécuritaire et humanitaire des plus délicats que connait mon pays. », a déclaré Madame la Ministre.
Evoquant le contexte difficile dans lequel se tient la présente session, la première responsable du département de la Justice et des Droits humains a déploré la persistance des défis mondiaux dans le domaine des droits humains, dont la montée du terrorisme et de l’extrémisme violent, la prolifération du discours de haine, la multiplication des catastrophes naturelles, sans compter les crises et conflits multiples ; toutes choses qui mettent à rude épreuve l’effectivité des droits humains.
A ce propos, la responsable de la délégation burkinabè a réitéré « les condoléances et la compassion du Gouvernement burkinabè aux Gouvernements et aux peuples turcs et syriens qui ont été gravement affectés par le séisme du 6 février 2023 ».
Dans la même lancée, Madame la ministre a fait l’état des lieux au Burkina Faso qui demeure confronté, depuis 2015, à une crise sécuritaire marquée par la récurrence des attaques des groupes armés terroristes entrainant des défis humanitaires importants en termes de déplacés internes.
Dans ce sens elle a souligné que les objectifs de la nouvelle charte constitutionnelle de la Transition, adoptée par les forces vives de la nation le 14 octobre 2022, assigne au Gouvernement de transition quatre (04) actions prioritaires qui consistent à : lutter contre le terrorisme et restaurer l’intégrité territoriale, répondre à la crise humanitaire, refonder l’État et améliorer la gouvernance, œuvrer à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale.
Elle a tenu à rassurer la communauté internationale quant à la ferme volonté du Burkina Faso à respecter ses engagements en matière de droits de l’homme et de démocratie. En ces termes, Madame la ministre a insisté sur l’attachement du Burkina Faso au respect des droits humains en tant que bases fondamentales de la lutte contre le terrorisme. De ce fait, elle a fait part à la communauté internationale de l’ensemble des dispositions prises par le Gouvernement burkinabè visant le renforcement du cadre juridique relatif, notamment, à l’opération de recrutement et de déploiement des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) qui consistent :
– au déploiement de conseillers juridiques dans les centres des opérations des unités engagées ;
– au déploiement d’unités prévôtales aux côtés des forces engagées, en vue de constater toute violation des droits humains, de rassembler les preuves d’éventuelles infractions et d’en dresser procès-verbal, de veiller au respect des droits des personnes interpellées et détenues lors de ces opérations ;
– en l’organisation de formations initiales et continues au profit des Forces armées nationales et des Forces de sécurité intérieure, sur le respect des droits humains et du droit international humanitaire, dans la conduite des opérations de sécurisation du territoire national.
Madame la Ministre a tenu à faire observer que « Le 16 février 2023, l’Assemblée législative de Transition a modifié le Code de justice militaire afin de prendre en compte la judiciarisation des opérations de sécurisation intérieure. » Elle a aussi assuré que « les allégations de violations des droits humains commises dans le cadre de la lutte contre le terrorisme font systématiquement l’objet d’enquêtes judiciaires pour situer les responsabilités et traduire en justice les éventuels coupables. »
Réaffirmant la foi du Burkina Faso au multilatéralisme, la Ministre de la Justice et des Droits humains, chargée des Relations avec les institutions, Garde des Sceaux, Madame Bibata NEBIE/OUEDRAOGO a formulé le vœu que « l’ensemble de la communauté internationale s’engage en faveur d’une coopération franche, dynamique et respectueuse des Etats. », condition indispensable pour garantir l’effectivité des droits de tous et le développement durable à toutes nos nations.
Ambassade, Représentation Permanente du Burkina Faso Genève
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